LE MONT GERBIER DE JONC
ARDECHE & HAUTE-LOIRE
7 mai 2018
Mont Gerbier de Jonc
A côté de l'ascension du Mont Mézenc, effectuée la veille, celle du Mont Gerbier de Jonc, depuis le village des Estables, apparaît comme un jeu d'enfant, même si cette étape est plus longue que la précédente (30 km). En effet, il faut d'abord grimper un peu moins de 100 m de dénivelé, sur 10 km, pour arriver au pied du raidard final. Celui-ci permet d'accéder au sommet, un peu moins de 150 m plus haut. Puis, le parcours est relativement plat avant de descendre sur Burzet, terme de cette étape. Je pars un peu après 8 h, sous un ciel voilé, pour passer rapidement dans la forêt.
Les Estables
Entrée en forêt
La montée est très progressive, faite d'une succession de faux-plats et de replats. Assez rapidement, j'aperçois au loin le Mont Gerbier de Jonc. J'arrive au pied du raidard final vers midi, après une matinée de marche tranquille, essentiellement sur des chemins bordant les grandes routes.
Mont Gerbier de Jonc au loin
Sommet en vue
L'ascension finale est raide, mais très courte, et donc peu exigeante. Au cours de celle-ci, qui s'effectue sur le versant Sud, je profite du panorama sur le début de la vallée de la Loire, ainsi que sur les plateaux et les sucs du Vivarais des environs. Le temps étant couvert et venteux, je ne m'attarde pas trop au sommet et regagne la route en contrebas, pour y prendre ma pause pique-nique.
Début de la vallée de la Loire
Vue plongeante du sommet
Il me reste désormais un peu plus de 15 km pour atteindre Burzet, un village situé à 25 km d'Aubenas. Je marche ainsi tout l'après-midi à travers les plateaux du Vivarais, avant d'entamer la descente vers Burzet. Des coups de tonnerre commencent à se faire entendre, et je presse un peu le pas. Un quart d'heure avant l'arrivée, l'orage arrive au-dessus de ma tête, et j'accélère encore un peu plus la cadence. Vers 18 h, j'arrive enfin à Burzet, terme de ma traversée de la région des Sucs.
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