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La montée au Mont Mézenc se fait en 3 parties. Après le départ du Lac de Saint-Martial, et une petite descente, je dois d'abord monter vers le village de Borée, 400 m plus haut. Une nouvelle petite descente, et je regrimpe de 350 m pour me retrouver à 1 km seulement du raidard final. Je redescends un peu, puis il ne me reste plus qu'à faire la montée finale vers le Mézenc, 400 m au-dessus, sans chemin, au milieu des buissons et de la caillasse. Une fois là-haut, je redescends vers le village voisin des Estables, pour y passer la nuit.

Lac de Saint-Martial

Saint-Martial

Je pars donc de Saint-Martial, sous le soleil, vers 8 h, pour descendre 100 m plus bas. Puis commence la première partie de l'ascension, vers le village de Borée. Celle-ci s'effectue essentiellement en forêt, tout en profitant régulièrement du panorama sur les alentours, notamment le Lac de Saint-Martial ainsi que les Sucs, ces anciens volcans éteints qui parsèment le coin. J'aperçois ainsi le Mont Gerbier de Jonc, où je dois me rendre le lendemain. J'arrive un peu avant midi au charmant village de Borée, situé sous le Suc du même nom, après être passé au Tchier de Borée, un champ de menhirs où 70 pierres s'élèvent au milieu d'un cercle.

Madone face au Mont Gerbier de Jonc

Village de Borée

Je poursuis ensuite en redescendant de nouveau 100 m plus bas, jusqu'au fond du vallon de la Saliouse, puis je regrimpe de 350 m jusqu'au gîte d'étape de Médille, quasiment situé au pied du raidard final. Pendant la montée, le temps se couvre et tourne à l'orage. Il se met à pleuvoir des cordes. J'avise alors un abri dans un hameau, où je m'arrête pendant 1 heure, puis une fois que le soleil revient, je termine rapidement cette montée, avant une petite descente vers le hameau de la Charra, au pied de la dernière ascension. Il reste alors 400 m de dénivelé, sans chemin, à travers buissons et rocaille. Je grimpe tranquillement et vers 17 h, j'atteins le sommet (1753 m d'altitude).

Montée sur le flanc Est du Mézenc

Sommet du Mont Mézenc

Il ne reste alors plus qu'à descendre vers les Estables, petite station de la Haute-Loire située 5 km plus loin. J'aperçois quelques névés au cours de cette descente. Il est vrai que le temps a été pluvieux quelques jours auparavant, et que je suis presque à une altitude de haute montagne. Vers 18h30, j'arrive aux Estables, pour me reposer en vue de l'étape du lendemain, où je dois monter au Mont Gerbier de Jonc

Névés

Les Estables