MON BLOG

Je pars de Lyon sous le soleil, à 8 h, du quartier du Vieux-Saint-Jean. Je grimpe sur la Colline de Fourvière, puis je traverse Sainte-Foy-lès-Lyon et Francheville pour arriver, vers 11 h, et après 8 km, sur les premiers plateaux des Monts du Lyonnais. Je continue sur environ 10 km relativement plats à travers les bourgs de Brindas et Messimy, pour arriver vers 16 h à Thurins, au pied de la grosse ascension du jour, celle qui mène sur la crête au village de Saint-André-la-Côte. La montée fait environ 500 m de dénivelé et s'effectue en 3 temps : il faut d'abord grimper jusqu'au village de Rontalon, environ 150 m plus haut ; puis jusqu'au lieu-dit la Croix Forest 200 m au-dessus, où le chemin recroise la grande route ; enfin il faut effectuer les 200 derniers mètres de dénivelé jusqu'à la crête où se trouve Saint-André-la-Côte. C'est vers 18 h que j'y parviens, après 2 heures de grimpette. De là, je peux profiter du panorama sur les alentours : le Pilat, la plaine de l'Ain, le Jura et les Alpes au loin. Il me reste encore à descendre sur Saint-Maurice-sur-Dargoire, distant de 8 km. Je commence alors à ressentir la fatigue, car cela fait déjà 30 km que je marche. Les villages se succèdent : Riverie, Saint-Didier-sous-Riverie. Après 2 heures de descente et 12 h de marche au total, j'arrive tant bien que mal vers 20 h à Saint-Maurice-sur-Dargoire, terme de l'étape.

Lyon

Saint-André-la-Côte

Après 2 jours de repos, je repars pour une première journée dans le Massif du Pilat. L'étape doit me conduire jusqu'au bourg de Pélussin, situé au pied du Crêt de l'Oeillon. Je commence par descendre vers 8 h en direction de Rive-de-Gier, au fond de la vallée. Puis je grimpe sur les premières hauteurs du Pilat, avant de redescendre vers le Barrage de Couzon. Je marche sur les bords du lac pendant environ 2 km, avant de regagner la route qui me mène au magnifique village de Sainte-Croix-en-Jarez, où je m'arrête pour la pause déjeuner, après en avoir fait une rapide visite. Il me reste à grimper au Col de Pavezin, 200 m plus haut, avant de faire la descente sur Pélussin, 8 km plus loin, au cours de laquelle j'aperçois le Crêt de l'Oeillon, l'un des sommets où je dois passer le lendemain.

Sainte-Croix-en-Jarez

Pavezin

La dernière étape étant plutôt longue (35 km) et pentue (1000 m de dénivelé environ), je pars dès 6 h du matin de Pélussin pour la dernière étape. Celle-ci commence sous les nuages par la montée vers le Crêt de l'Oeillon, perché 900 m plus haut au-dessus du bourg de Pélussin. La montée s'effectue essentiellement dans la forêt, sur des chemins assez raides, jusqu'aux pics des Trois Dents, à peine 150 m plus bas que le Crêt de l'Oeillon, où le sentier devient plus technique, empruntant la rocaille sur un peu plus de 500 m. Je rejoins le Col de l'Oeillon 500 m plus loin, où l'essentiel du dénivelé de la journée est effectué. Il ne me reste alors plus qu'à suivre un ancien téléski pour parvenir au sommet du Crêt de l'Oeillon 100 m plus haut, à 1364 m d'altitude. Puis je descends sur l'Auberge de la Jasserie, 4 km plus loin, où j'arrive vers midi pour y faire ma pause déjeuner.

Crêt de l'Oeillon

Auberge de la Jasserie

Je repars vers 14 h en direction de Saint-Etienne, situé à encore 25 km. Je grimpe d'abord au Crêt de la Perdrix 100 m au-dessus (1431 m d'altitude), point culminant du Massif du Pilat. Comme au Crêt de l'Oeillon, je profite du panorama sur les vallées du Rhône et du Gier. Il ne me reste plus qu'à effectuer tranquillement la longue descente sur Saint-Etienne, longue d'un peu plus de 20 km. Celle-ci s'effectue essentiellement en forêt, et sous un peu plus de soleil qu'en matinée, en passant notamment par le Col de la Croix de Chaubouret, les villages du Bessat et de Rochetaillée. Il est environ 20 h lorsque j'atteins Saint-Etienne.

Le Bessat

Saint-Etienne